Le Club chez Pininfarina !
Compte-rendu de la visite du 13 septembre 2004
C’était un moment que nous attendions tous depuis toujours. Sans trop vouloir y croire, nous espérions un jour avoir le privilège de visiter l’usine du « Maître » qui a donné naissance à l’objet de notre passion. Cette usine dans laquelle a été assemblée celle que l’on surnomma « la Ferrari française », née du coup de crayon de ce grand styliste qu’est PininFarina, la Peugeot coupé 406 bien sûr. Et, grâce au dévouement sans égal de notre cher trésorier (sans jeu de mot) qui n’eut de cesse de plaider notre cause auprès du constructeur, nous avons obtenu le sésame pour une visite, que dis-je, un pèlerinage !
Nous sommes arrivés pour la plupart la veille de la visite, hébergés dans l’hôtel voisin de l’usine dont le personnel est habitué à voir défiler les responsables de Peugeot. étant donné la distance, le co-voiturage fut de rigueur, c’est ainsi que PhZ convoyait Iceman et Christian et de mon côté je conduisais Amadeous et Martine. Cette dernière, se sentant frustrée sur le siège passager, voulut goûter aux joies du moteur V6 et c’est ainsi qu’elle me pris le volant des mains (ne sachant désormais qu’en faire, je me mis à les joindre vers le ciel !) et aborda les cols de montagne sur lesquels elle avait décidé de laisser sa signature bien gommée. Peu après la frontière, rencontre avec l’équipe du coupé de PhZ avec qui nous ferons route vers l’hôtel où nous attendaient déjà PhR et Julien.
Le soir venu, nous décidions d’aller manger en ville, à Turin… où nous avons vu beaucoup d’Italiens ! En tous cas plus que de restaurants ce qui nous a valu une belle traversée touristique de la ville à la recherche d’une autre enseigne que celle des hamburgers. Une fois les voitures rangées, bien gardées (comprendront ceux qui savent !), une pizzeria nous attendait (quoi de plus naturel en somme). Et c’est autour de cette table que nous avons fait plus ample connaissance avec Julien, nouveau parmi nous. Après le plaisir du palais… et le plaisir des yeux car il fallait bien que je le dise, les Italiens n’ont pas que des belles voitures !
Après une nuit de sommeil bien méritée, réveil 6h30 pour un départ de la visite à 9h15. Après le passage du gardien au poste de sécurité (qui devait se demander pourquoi tant de coupés revenaient à la maison), c’est Sylvia qui nous attendait à l’entrée du bâtiment pour la visite (je précise que ma remarque précédente au sujet de la chance des Italiens est aussi valable pour Sylvia).
Après une présentation de la société sur grand écran et la distribution d’un magnifique pin’s Pininfarina en cadeau à chacun de nous, les questions fusèrent de tout côté autour de cette grande table. Être face aux responsables de Peugeot et Pininfarina et pouvoir poser toutes les questions sur le coupé qui trottaient dans notre tête depuis toujours, on en rêvait ! Ainsi, confirmations, révélations et contre vérités font qu’on en sait aujourd’hui un peu plus.
Puis la visite de la chaîne de montage a commencé. Bien sûr, ceux qui avaient fait la visite de
Sochaux lors du 6e meeting du club savaient à quoi ressemblait une chaîne. Mais là, c’est différent. Parce que ça
fait quand même quelque chose de savoir que tous nos coupés sont passés par là.
Avant midi et le déjeuner au self de l’usine, les dames de notre groupe se sont vu offrir une rose aux couleurs de Pinin’. En
retour, nous avons eu le plaisir d’offrir le T-shirt du club à nos hôtes.
Avant la visite proprement dite, nous avons eu les honneurs du bureau où l’équipe-projet Peugeot/Pininfarina prenait ses
décisions sur la destinée de nos coupés. C’était l’occasion de découvrir les photos des coupés Peugeot 504 au fil de leurs
évolutions ainsi que certains « écorchés » du coupé 406 dessinés à la main, l’art à l’état pur.
Excepté l’assemblage des caisses qui arrivent nues et peintes d’un autre site, nous avons pu voir toutes les étapes du montage jusqu’au stockage hors grêle avec ses filets caractéristiques, en attendant le départ par camion Gefco (pas de transport par le rail pour les coupés), en passant par le banc de tests, l’atelier carrosserie où d’éventuelles retouches sont faîtes et le lavage… au rouleaux. Et oui, même si certains s’en font une fierté personnelle, ils ne pourront plus dire que leur coupé n’a jamais été lavé autrement qu’à la main puisqu’ils y passent tous en fin de montage.
Le tour de piste d’essai que chacun put faire à bord d’un coupé, vint ponctuer cet instant magique. Les coupés sont ainsi mis à rude épreuve sur un parcours où nids de poule ou bandes rugeuses sont alternées. On y teste aussi la tenue de route et le freinage.
La journée fut longue mais intensément riche en découvertes, en surprises parfois, un moment inoubliable pour les passionnés que nous sommes. La visite terminée, nous avons pris une photo souvenir en compagnie de nos hôtes en les remerciant de leur accueil non sans regret de voir le rêve s’achever. Et, cet accueil, je puis vous affirmer, nous sommes pas près d’oublier. Messieurs les responsables de Pininfarina, Monsieur le responsable pour Peugeot, permettez moi de réitérer nos remerciements pour cette journée, pour votre gentillesse, votre écoute et votre disponibilité toujours entière jusqu’à la fin de notre visite (il est vrai que nous avons eu du mal à vous quitter !). Vous nous avez comblés. Ce n’est pas cette journée qui viendra démentir, une fois encore, l’élégance à l’italienne, ce je ne sais quoi qui distingue l’homme comme son œuvre.
Merci.
Compte-rendu, PhB & PhZ
6 octobre 2004
P.S. La prise de photos étant interdite dans l’enceinte de l’usine, nous ne pouvons malheureusement pas en illustrer ce résumé (à une exception près).